les Amis de Caramel PA
Hommage à notre petite Sylène
Petit être fragile abimée par une vie d’errance, tu es restée plusieurs semaines en fourrière sans soins, sous la menace d’une euthanasie imminente.
Une fois sortie, les personnes qui prétendaient vouloir te sauver te laissaient mourir dans la souffrance, convaincues qu’on ne soigne pas un senior affaibli.
Comment aurions nous pu te laisser agoniser sans réagir ? Complètement déshydratée et anémiée, il te restait quelques jours à vivre sans une prise en charge vétérinaire sérieuse.
Il aura fallu l’intervention de la gendarmerie pour t’extraire de ce mouroir.
Quelques jours d’hospitalisation nous ont permis de cerner correctement ton état de santé réel et le combat qu’il nous faudrait mener ensemble.
Insuffisance rénale, anémie, déshydratation, plomb dans la cage thoracique, tumeurs mammaires, hernie ventrale enkystée.
Tout a été mis en œuvre par une clinique vétérinaire motivée et impliquée pour te remettre en état.
En 3 mois, grâce à ce suivi vétérinaire de qualité et aux bons soins d’Amandine et de Françoise, tu as repris du poids, tes paramètres rénaux se sont améliorés, l’anémie a été jugulée.
Tu commençais à revivre.
Tu as bénéficié de toutes les attentions et d’un foyer aimant.
Tu voulais vivre et être aimée et tu t’es accrochée.
Mais ta hernie continuait de te faire souffrir au quotidien et les tumeurs mammaires menaçaient ta survie à moyenne échéance.
Les vétérinaires se sont longuement concertés.
Pour te donner une chance de prolonger ta vie dans de bonnes conditions, il fallait tenter l’intervention.
De grandes chances de réussite mais impossible de faire abstraction des risques.
Décision très difficile à prendre mais évidente malgré tout car on se doit d’offrir aux seniors des conditions de vie décentes sans souffrance excessive.
L’opération fut longue et délicate en raison de la hernie ventrale enkystée qui avait adhéré aux organes internes.
Très probablement consécutive à une stérilisation antérieure mal effectuée.
Des années de souffrance avec des intestins déplacés et compressés.
Nous étions plutôt optimistes après ton réveil.
Ton état était stable et encourageant.
L’appétit et l’envie de vivre faisaient plaisir à voir.
Le malheur est arrivé quelques jours après l’opération, une réaction inflammatoire inattendue et l’anémie qui ne t’a laissé aucune chance de te relever malgré tout ce qui a été tenté par la formidable équipe vétérinaire.
Tu as toujours été accompagnée et sous surveillance même la nuit.
Merci au formidable docteur qui t’a veillée toute une nuit en te tenant dans ses bras.
Repose en paix petit ange. Tu as rejoint Sidou.
On ne t’oubliera jamais, petite Sylène.
« Tu as eu d'autres noms, tu as eu d'autres vies, 13 ans de mystère qui se sont fini à la fourrière. Âgée, malade, tu n'étais pas aussi " vendable " que les chatons mignons et chats " typés " dignes de bouffons. Ton regard porte toute la misère du monde et tous les mystères de l’univers, tu croupis sans espoir dans ta cage, attendant ta guerrière. Touchée, Catherine va te sauver, non pas une, mais deux fois de la mort programmée. Choyée, dorlotée, remplumée, 3 mois de bonheur auprès d'Amandine, Françoise et veillée par le doux docteur. Temps et cancer creusaient leur sillon, décision fût prise de passer à l’action. L'opération menée de mains de maîtres, tu t'es doucement rétablie sous les soins compatissants et compétents d'une équipe du tonnerre, et sous l'œil et la force vigilants d'une Laurence plus qu’investie. Mais cette fichue anémie, compagne de ces mois passés, ne t'as pas lâchée, et c'est ton corps qui a cédé : malgré les compétences, malgré l’amour, malgré les soins transcendants de l'ombre du chat, malgré la chaleur convergente des communicatrices amies et Valérie, tu t'es envolée, nous laissant tous avec cette plaie béante au cœur. Tu es Sylène, on t'aime, tu es éternelle "
Stéphanie
« A toi ma petite Sylène, amenée pour une garde de 15 jours en l'absence de ta maman. J'ai découvert, bien qu’ayant quelque difficulté à se déplacer, un petit chat volontaire. J'avais plaisir, le matin, d'ouvrir la porte et de voir ta petite bouille et des grands yeux qui semblaient me dire : "tu sais que c'est l'heure et que J'ai faim !" Nos soirées sur la loggia, (un endroit que tu appréciais), où nous prenions le frais après une journée caniculaire. Et puis Maya qui te surveillait et à qui tu "tenais la croquette haute". Pour tous ces moments et bien d'autres tu resteras dans mes pensées, ma petite poupée. Reposes en paix Sylène. »
Françoise
« Sylène,
Tu as traversé nos vies trop vite, nous laissant dans la peine de t’avoir perdue et le regret de ne pas t’avoir rencontrée plus tôt.
Petite plume usée mais fidèle à ton espèce, tu avais gardé la fierté et l’élégance qui faisait de toi une princesse.
Nous voulions tous t’offrir la vie que tu méritais, nous nous sommes battus pour cela, nous y avons cru et toi également … mais tu es partie en nous laissant seuls avec notre douleur et notre colère contre ce monde impitoyable envers les innocents.
Tu es partie entourée d’amour et de larmes d’amour.
Peut-être te retrouverons-nous un jour mais dès à présent, ton immortalité est dans nos cœurs car jamais nous ne t’oublierons. »
Laurence
« Syléne, ou Crotzouille pour les intimes, quand tu es arrivée, on a eu du mal à s’adapter mais on s’est attachées.
Tu aimais les petites cases pour te cacher mais aussi la terrasse pour te prélasser.
Tu n’étais pas câline mais tu venais m’accueillir assise au coin de la porte à mon arrivée et tu venais te reposer prés de moi sur le canapé.
Tu as été gâtée par des gens formidables, veillée de très prés pendant toute ton hospitalisation, tu es partie entourée et aimée.
Un jour on m’a dit que les animaux n’arrivaient pas dans notre vie par hasard, ils viennent avec un message, j’ai compris le tien et tu as aussi mis des gens formidables sur ma route.
Comme on dit « sauver un animal ne sauvera pas le monde, mais pour cet animal le monde sera changé ». Malheureusement nous n’avons pas réussi à te sauver et à te montrer ce qu’est une vraie belle vie de bonheur mais toute ma vie tu auras une place dans mon cœur. »
Amandine